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Les entreprises n’en ont pas encore fait leur priorité, et pourtant, l’autoconsommation électrique se révèle particulièrement rentable et intéressante pour les professionnels. Outre l’indépendance énergétique, elle constitue un geste écologique fort et un véritable espoir pour l’avenir.

L’autoconsommation, pour une entreprise, ça se traduit comment ?

Autoconsommer – à l’échelle d’un particulier ou d’une entreprise – c’est : produire soi-même de l’énergie électrique ; et la consommer sur place. Cela permet de s’approvisionner en électricité de manière indépendante et de couvrir une partie, ou la totalité, de ses besoins en énergie.

On distingue généralement le « taux d’autoconsommation » et le « taux d’autoproduction ». L’autoconsommation, c’est la part de la production électrique immédiatement consommée sur place ; l’autoproduction c’est la part qui est simplement produite sur place – et parfois pas consommée.

Les entreprises, elles, peuvent adopter un équipement en autoconsommation avec système de gestion de l’énergie. Cet équipement peut être solaire, éolien ou mixte. L’idée étant de produire de l’électricité pour toute l’entreprise : bureau, atelier, laboratoire, usine, boutique, local technique… Tous les professionnels peuvent en bénéficier à leur échelle. Il est même envisageable de s’organiser pour produire plus que sa propre consommation, et ainsi bénéficier d’un revenu supplémentaire grâce à sa production d’énergie.

Dans ce cas, il est même parfois judicieux d’installer une centrale photovoltaïque, au sol ou sur toiture, ou une centrale éolienne. Sur un site commercial ou industriel, cette option peut se révéler particulièrement attractive.

Qui en profite aujourd’hui en France et pour quels résultats ?

Il existe en France près de 30 000 auto-consommateurs, particuliers et professionnels confondus. C’est peu au regard des 37 millions de clients bénéficiant de l’électricité dans le pays. Or, si le marché est immense, le gain pour le consommateur l’est aussi, notamment si le consommateur est une entreprise.

A ce jour en France, l’autoconsommation provient principalement de l’énergie solaire, grâce à la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits des maisons, des immeubles, ou dans les jardins. Mais nombre de grands groupes commencent également à se lancer. Certains créent même leur propre centrale.  Il faut dire que la loi du 24 février 2017 a donné un statut juridique aux auto-consommateurs, et que plusieurs dispositifs de soutien ont été mis en place.

Tout cela, combiné à la baisse des coûts du photovoltaïque et à la hausse des prix de l’électricité ; a rendu l’autoconsommation extrêmement attractive pour les professionnels.

En quoi c’est intéressant pour mon entreprise ?

L’intérêt est évident : réduire sa facture, et être autonome en matière de production d’énergie. Autrement dit, limiter au maximum sa dépendance au réseau national pour se fournir en électricité.

Concrètement, en produisant votre propre électricité vous allez payer beaucoup moins cher qu’en étant dépendant d’un fournisseur. D’autant plus que les prix ne cessent d’augmenter. Cette stratégie, si elle représente un investissement important, se traduira par conséquent dans le temps par une réelle maîtrise des coûts, et même par des gains supplémentaires.

A titre indicatif, sur un site professionnel de près de 800 mètres carrés, une installation peut produire l’équivalent de la consommation de 37 foyers. Soit plus de 90 000 kWh/an uniquement grâce au soleil.

Il s’agira donc simplement d’adapter votre production à vos besoins en électricité, mais aussi à la taille du site sur lequel vous souhaitez implanter votre équipement.

En termes d’investissement, est-ce que ça ne va pas être trop lourd ?

Des aides sont proposées, parfois au niveau local, départemental ou régional : renseignez-vous en fonction de votre lieu d’habitation.

Au niveau national : une prime à l’investissement a été instaurée en mai 2017, par arrêté tarifaire. Elle concerne tous les générateurs en autoconsommation inférieurs ou égaux à 100 kWc, soit environ 700m² de panneaux solaires. Mais pour en bénéficier, une condition : il faut que l’énergie non intégralement consommée sur place soit revendue au fournisseur. C’est une condition obligatoire. La prime sera ensuite versée au producteur pendant 5 ans, mais elle évoluera en fonction de ce que le client consommera et produira.

A ce jour, le succès de ce système de prime est tel qu’il a été reconduit et amélioré. Sur décision gouvernementale : de nouveaux appels d’offres ont été lancés, ils sont destinés aux installations photovoltaïques en autoconsommation, de 100 à 500 kWc. Autrement dit des installations qui peuvent représenter jusqu’à 3 500m² de panneaux solaires.

L’objectif étant clairement de développer l’autoconsommation, en proposant un complément de rémunération pour l’énergie solaire produite et consommée sur place.

Comment faire pour en bénéficier ?

Tous types de toitures peut bénéficier de la pose de panneaux solaires. Il faudra néanmoins passer par plusieurs étapes et vous faire accompagner par des professionnels pour un devis personnalisé.

La première étape sera faite de démarches administratives. Demande d’urbanisme, demandes de raccordement, entre autres. La deuxième sera un peu plus technique : les professionnels auxquels vous ferez appel devront chercher les solutions adaptées à la couverture de votre bâtiment. Seront alors envisagées des ombrières de parking, des bacs acier, des toitures terrasses, par exemple. Cette étape inclut le dimensionnement. Veiller au bon dimensionnement de l’installation est en effet primordial.  Le profil de consommation et des besoins énergétiques sera analysé au plus près pour produire au plus juste.

Enfin, la 3e partie sera matérielle, et plus concrète. La phase du chantier. Il s’agira d’installer et d’exploiter les solutions photovoltaïques.

Une fois ces étapes effectuées : vous maitriserez vos coûts et vos budgets, vous bénéficierez des revenus du surplus, et vous aurez fait un grand pas pour l’écologie. L’investissement a décidément tout pour plaire.