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Fessenheim fermée : ça change quoi sur la facture ?

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Tout un symbole : la centrale nucléaire de Fessenheim a fermé définitivement ses portes dans la nuit du 29 au 30 juin. La production d’électricité en France évolue, c’est un véritable bouleversement dans le secteur de l’énergie. La répartition des cartes a changé. Nous allons ensemble démêler le vrai du faux pour vous aider à rester compétitif, et à vous adapter à cette nouvelle donne.

Fessenheim ferme : l’approvisionnement en électricité est fragilisé. Vrai ou faux ?

Faux.  En tous cas, RTE (Réseaux de transport d’électricité) l’assure depuis longtemps : la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim n’a pas d’impact sur l’alimentation en électricité dans le pays. Néanmoins, si l’affirmation était catégorique au mois de février, elle semble un peu plus fébrile après le confinement, dans la mesure où certaines opérations de maintenance, et la mise en service de l’EPR de Flamanville ont pris du retard. Reste que « cette fermeture est compensée par la mise en service de la centrale CCG de Landivisiau, le développement des énergies renouvelables et la mise en service de deux interconnexions avec la Grande-Bretagne et l’Italie » d’après RTE. Le gestionnaire n’exclut pas malgré tout de devoir prendre des mesures pour réduire ponctuellement la demande d’électricité l’hiver prochain, si les conditions météo ne lui sont pas favorables.

La fermeture de Fessenheim va faire monter les prix de l’électricité. Vrai ou faux ?

Faux. Ni les entreprises, ni les particuliers ne devraient sentir une quelconque répercussion sur leur facture. En revanche, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne se fait pas sans frais. Et c’est l’Etat qui paie. Le protocole signé en 2019 prévoit une indemnisation d’EDF par l’Etat de 400 millions d’euros, suivi, dans un deuxième temps, de 4 milliards d’euros d’indemnités pour compenser le manque à gagner pour l’exploitant.

 Le nucléaire est l’énergie la moins chère. Vrai ou faux ?

Faux : Ce n’est plus vrai… Non pas que son coût ait augmenté, mais plutôt que les sources concurrentes elles, ont baissé leurs prix. Autrement dit, le coût de l’électricité nucléaire est resté relativement stable depuis sa création, tandis que les sources d’approvisionnement alternatives, elles, sont devenues de plus en plus compétitives. A ce jour, l’énergie hydraulique est par exemple vendue deux fois moins chère que l’énergie nucléaire. La tendance devrait se confirmer dans les années à venir.  Il convient néanmoins de distinguer l’énergie nucléaire produite par des centrales déjà construites, et celle produite par les toutes nouvelles centrales. Le coût au bilan peut aller du simple au double. Il est à 49,50€ le MWh pour les anciennes centrales, et va jusqu’à 120€ le MWh pour les nouvelles. Enfin, soulignons que le traitement des déchets du nucléaire, lui, est extrêmement lourd en termes de coût, ce qui n’est pas le cas des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables sont de plus en plus abordables. Vrai ou faux ?

Vrai. Et les choix politiques y jouent un rôle majeur. Une fois l’EPR de Flamanville terminé et livré, il est très peu probable que de nouveaux projets nucléaires voient le jour ; les dirigeants politiques lui préférant des alternatives mieux perçues par l’opinion publique. En outre, les énergies renouvelables ont un coût à l’installation, mais se révèlent moins chères en termes de maintenance et de traitements des déchets. Par ailleurs, la mise en concurrence et le développement des différentes sources d’énergies à grande échelle favorisent une baisse des prix qui se répercute, à terme, sur le coût au mégawatt.

L’énergie photovoltaïque est la plus chère des formules alternatives. Vrai ou faux ?

Vrai. D’après les chiffres des derniers appels d’offres nationaux pour la construction de centrales photovoltaïques – lorsqu’elle est exploitée sous forme de parcs non intégrées au bâti – l’énergie photovoltaïque revient à 142, 50 € le MWh. Seule une forte baisse des prix des modules photovoltaïques pourrait faire chuter ces tarifs. Des tarifs un peu moins chers dans l’éolien, où les installations sont pourtant onéreuses également, puisque, à en croire l’avis commun de la CRE et de la Cour des Comptes : l’éolien onshore ressort à 82€ le MWh. Viennent ensuite les centrales thermiques au gaz récentes, qui ont un coût de production moyen situé entre 70€ et 100€ le MWh, selon EDF ; et l’électricité d’origine hydroélectrique, qui elle, oscille entre 15 et 20€ le MWh selon la CRE.

Il est possible de tirer le meilleur de toutes ces données pour réduire sa facture finale. Vrai ou faux ?

Vrai, en se faisant accompagner par des professionnels ! Négocier un contrat d’énergie, c’est un métier. Et le négocier pour des entreprises demandent un vrai savoir-faire, un suivi sur mesure et une bonne prise en compte des besoins de chaque client, au cas par cas. Sachant que le prix de l’électricité comprend la production, les coûts d’acheminement et de transports, la distribution finale, et les différentes taxes ; il est indispensable de se faire aider d’un expert pour y voir clair, et pour établir un diagnostic précis en fonction de ses besoins.

Pour prendre en compte toutes les évolutions liées au secteur de l’énergie ; pour optimiser vos contrats en énergie, et pour saisir les meilleures opportunités que vous offre le marché : faites-vous accompagner par Unixial.